Déconstruction des préjugés, Les Carnistes nos amis pour la vie !, Rions pour ne pas pleurer

Les véganes sont intolérant.es… Tout comme les féministes, les personnes LGBTQ+ et les xénophiles.

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C’est compréhensible non ?

 

Alors POURQUOI la grande majorité des carnistes ne comprennent pas cela ? POURQUOI MÊME MA MEILLEURE AMIE, la plus ouverte de mes amis en Espagne sur ce sujet, me dit que ce n’est pas possible de dire ce genre de choses ?

Et POURQUOI il y a des véganes, qui devraient NORMALEMENT COMPRENDRE la réflexion derrière ce choix, qui disent « non mais l’alimentation n’est pas censée diviser le couple, moi je m’en fous si mon mari/ma femme met du gigot d’agneau dans le frigo et va au zoo le weekend avec les enfants. C’est ma vie, mon choix et je ne vais pas les obliger à vivre comme moi ».

Obliger, non… Un peu de respect peut être ?

[Enfin, si pour elleux, le véganisme c’est que de l’alimentation, c’est qu’il y a aussi un problème de connexion…]

Après je comprends que c’est difficile pour les personnes véganes qui le sont devenues assez tard, alors qu’ielles sont déjà marié.es et ont une famille. C’est sûr que c’est plus simple quand on est comme moi, libre et sans attache encore…

Et puis on n’a pas tous assez d’argent pour acheter un autre petit frigo pour les POA (produits d’origine animale) et on n’est pas tous dégoûté.es par le fait d’utiliser la même planche à pain, la même poêle, la même marmite, les mêmes couteaux, etc., que notre partenaire carniste qui les utilise pour couper, cuire, trancher de la viande et du fromage…

Je sais qu’il va y avoir quelques lecteurs choqué.es après cette dernière phrase, autant du côté des véganes, que des végétariens, carnistes et autres… Vous penserez sûrement que c’est de l’extrêmisme que de ne pas vouloir partager la même planche à pain, mais certain.es véganes trouvent vraiment cela écoeurant et c’est tout à fait compréhensible.

Ce n’est pourtant pas difficile de comprendre que c’est normal de ne pas vouloir vivre avec quelqu’un qui continue à financer le massacre des animaux, non ?

 

 

 

 

 

 

 

30 réflexions au sujet de “Les véganes sont intolérant.es… Tout comme les féministes, les personnes LGBTQ+ et les xénophiles.”

  1. Clairement si mon mari n’etait pas devenu vegetarien puis vegan comme moi, je pense qu’il y aurait eu beaucoup de tension.
    Par contre si je devais vivre en coloc des carnistes ca m’irait, si ce sont des gens cool qui comme mes amis respectent ma prise de position (jamais un seul ne m’a fait une remarque ou s’est moqué, et quand je vais chez eux ils cuisinent toujours vege voir vegan). Mais tu n’es pas moi evidemment 😉

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    1. Yes 🙂

      En fait j’ai très mal vécu mes derniers mois dans ma coloc… Les filles cuisinaient de la viande à chaque repas, évidemment on partageait le même frigo, et quand elles cuisinaient de la viande rouge, ça sentait dans tout l’appartement, jusque dans ma chambre, et l’odeur restait plusieurs heures. Parfois l’odeur de leur plat me donnait littéralement envie de vomir et d’autres fois j’avais terriblement envie d’y goûter.

      Après, toi même tu sais, que vivre avec des véganes, c’est pouvoir éviter TOUTES les discussions à base d’animaux, de bouffe, de spécisme et de dissonance cognitive. Du genre la situation typique avec tes colocs « t’as entendu parler du Festival de Yulin ? C’est trop triste non ? » alors qu’ils ont du boeuf dans la bouche…

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  2. Personnellement je ne suis pas végétarienne même si je réfléchis beaucoup à ces questions et je comprends ton point de vue. Ca me semble évident que dans un couple déjà formé ça crée des tensions et quand on est pas encore en couple on peut ne pas avoir envie de ça et être avec quelqu’un en accord avec ses valeurs. C’est un choix personnel. Quand le végétarisme est un sujet central dans sa vie, ça me semble pas anormal de rechercher quelqu’un en accord avec soi sur ce point.

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    1. Exactement ! Il y a déjà tellement de sujets de conflits possibles dans une relation, par conséquent je trouve que c’est normal de ne pas vouloir « en rajouter une couche » en étant avec un.e partenaire qui ne partage pas les mêmes valeurs.

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  3. Je me suis mariée avec un mangeur de viande et ça se passe bien ^^ Mais c’est vrai que depuis qu’on vit ensemble il n’en mange quasiment plus, la plus part du temps il en mange surtout quand on est invité chez la famille ou au resto. A la maison on a la flemme de faire deux plats différents donc il suit un peu « le mouvement » et ça ne le gène pas du tout.
    Ce que je veux dire, c’est que même si il est effectivement ESSENTIEL et logique de vouloir être d’accord avec son partenaire sur des points cruciaux quand on se met en couple (ex: nous on ne voulait pas d’enfant l’un comme l’autre ^^), ça ne veut pas forcément dire « chercher son double ». Ou une sorte de perfection inaccessible. Parce qu’un couple demande forcément de l’adaptation, des compromis des deux parties quoi qu’il arrive. Et ce n’est pas une mauvaise chose au contraire 😉
    Je dis ça pour que tu ne te fermes pas toutes les portes non plus car ton régime alimentaire et ta façon de voir les chose au sujet du monde animal est tout de même assez stricte et extrémiste (chacun ses choix et opinions, ce n’est pas un reproche surtout que je partage certaines « valeurs » « idées » avec toi) donc il me semble difficile de trouver quelqu’un qui soit à 100% sur la même longueur d’onde que toi.
    Et puis au final : le coeur à ses raisons que la raison ignore ^^ Tu peux tomber sous le charme d’une personne et que ce soit plus fort que le reste. L’adaptation n’est pas impossible même si dans l’idée ce serait plus simple de vivre avec quelqu’un qui fonctionne déjà comme toi sur le plan alimentaire. (Logique mais ennuyeux :P)
    Après évidemment ceux qui s’offusquent quand tu dis ça ne comprennent tout simplement pas la place que ça peut prendre dans ta vie. C’est comme quelqu’un de religieux qui ne voudrait pas vivre avec une personne athée. (ou vice versa) On a tous des « centres d’intérêts » variés qui peuvent faire parti de ce qu’on est profondément et qui prennent donc une place importante dans notre vie.
    Mais encore une fois, rien n’est impossible ou incompatible 😉

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    1. Tu as raison, je pense aussi qu’il va être difficile de trouver quelqu’un qui sera sur la même longueur d’onde que moi… Difficile, mais pas impossible, comme tu le dis 😉

      Chercher son double, non, mais moi, ça ne me dérangerait pas de trouver quelqu’un qui a le même caractère que moi, les mêmes passions que moi, le même esprit que moi… Les autres me disent que ça ferait de nous un couple ennuyant, mais pas du tout, ça ferait de nous un couple exactement sur la même longueur d’onde. Trouver quelqu’un qui me ressemble mentalement, ce serait tellement génial.

      J’ai déjà fermé la porte sur une possible relation, parce que le gars a dit des propos incroyablement stupides sur les animaux élevés pour être mangés. Et il voulait pas changer d’avis ! Il ne voulait absolument pas se remettre en question… Il me plaisait énormément mais son comportement a eu l’effet d’une douche froide. Ce n’était même pas moi qui avait abordé le sujet (généralement j’évite d’ailleurs de parler de véganisme devant les personnes qui me plaisent, car je ne veux pas nécessairement connaître leurs avis et avoir d’autres douches froides), mais mes amis devant lui. D’un côté j’ai été contente d’avoir connu son avis sur la question (enfin, son brainwashing qu’il refusait de remettre en question surtout), de l’autre j’ai été déçue que ça élimine toute possibilité de relation…

      Me mettre en couple (dans une relation sérieuse) avec une personne qui n’est pas végane ne me dérangerait pas… si et seulement si à long-terme elle accepterait de le devenir. Sinon, comme tu le dis, l’adaptation sera difficile. Voire quasiment impossible pour moi qui suis abolitionniste. Extrêmiste aux yeux des autres, abolitionniste aux yeux des véganes.

      Mais j’espère ceci dit que si un jour je tombe sous le charme d’un.e carniste, que ça se passera sans problème à la maison : s’iel veut manger des poa, ce sera pas à la maison, mais dehors 🙂

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  4. Je comprends ton point de vue, qui a dû être forgé par des discussions agaçantes et de nombreuses réflexions ! Mais en même temps, je trouve ton rapprochement entre un couple vegan-omni et un couple personne de couleur-raciste un peu virulente… Ce n’est pas tout à fait comparable je crois, dans le sens où les vegans ne sont pas les victimes des omnivores, ce sont toujours les animaux. D’autant plus qu’on voit rarement des racistes changer radicalement et aimer toutes les couleurs de peau existantes, alors qu’une omnivore peut très bien devenir vegan.

    Et même si tu ne penses pas pouvoir être en couple avec quelqu’un qui ne partage pas ton mode de vie, tu dis que ta meilleure amie ne te comprend pas, donc j’en conclus qu’elle est omnivore ? Pourtant c’est ton amie, ce qui veut dire que tu l’apprécies malgré cette différence, alors pourquoi refuser la possibilité d’un couple « mixte » ?
    Je ne te pousse pas dans les bras d’une personne qui ne te correspond pas, je me dis juste qu’il serait triste que tu tombes amoureuse de quelqu’un qui n’est pas vegan et que tu ne tentes pas le coup « juste » à cause de ça…
    Si c’est une personne respectueuse je pense que ça ne devrait pas poser de problème, personnellement je vis bien avec mon amoureux omnivore. C’est simple : il n’y a pas de viande chez nous, s’il en veut c’est au travail ou au restaurant ou vraiment exceptionnellement si il la cuisine lui-même et l’achète le jour-même histoire que ça ne traîne pas au frigo. Ça doit arriver une fois tous les 3 mois et il fait en sorte que ça me gêne le moins possible.

    Pour ma part je suis végétalienne depuis peu (environ 6 à 8 mois je dirais) et je peine parfois à m’y retrouver mais ce dont je suis sûre c’est que tous mes proches « carnistes » – je préfère dire omnivores – m’ont toujours soutenue sans se poser de questions. Le fait que mon petit ami ne soit pas vegan ne pose aucun problème car il accepte mon choix et essaie de s’y adapter au mieux ce qui n’est pas toujours évident. On s’est connus omnivores tous les deux, c’est donc plutôt pour lui que le changement est difficile, moi je savais depuis le début comment il mangeait/s’habillait/vivait.. et ses efforts me font toujours plaisir.

    Après je comprends tout à fait que tu aies envie d’un.e amoureux.se qui protège les animaux comme tu le fais, si tu es célibataire tu as plus l’embarras du choix ! Mais ça serait triste de rejeter quelqu’un que tu aimes parce qu’il ou elle n’est pas (encore ? ^^) vegan.

    Voilà voilà c’est un pavé, ce n’est que mon avis qui ne te servira peut-être pas mais je me suis dit que ça pourrait t’intéresser d’avoir diverses opinions 🙂
    Belle journée et bonne semaine !

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  5. Je comprends très bien ta position. Surtout il y a son versant positif : l’envie de partager ton amour pour la diversité des êtres, ta soif de découvertes culinaires, ta capacité à vivre en accord avec ton éthique.

    J’ai commencé il y a 4 ans une relation avec une personne qui n’était pas végéta*ienne car je sentais qu’on partageait pourtant le même regard sur le monde. Aujourd’hui on est tous les deux passionnés de découvertes culinaires et il mange majoritairement végétal. De « non je ne serais pas végétarien », il répond aujourd’hui à ceux qui lui demandent qu’il est « sur le chemin ». J’ai rien imposé, il a écouté, parfois protesté, et puis…

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    1. Je pense que je verrais tout cela une fois en couple… Je n’ai pas encore eu de relation depuis la transition, mais je lis beaucoup sur les relations amoureuses entre véganes et carnistes/vgtr pour savoir comment les autres opèrent. Il est évident que je ne forcerai pas mon/a partenaire à devenir végane, mais il est aussi évident que je serai profondément attristée si iel devient végétarien.ne et s’arrête au milieu du chemin. Donc je suis ouverte à commencer une relation avec un.e carniste, si et seulement si iel n’est pas contre le véganisme. Après, il y a relation et Relation hein 🙂 Je respecte beaucoup les couples comme le tien. Tu as réussi à ce que ton partenaire mange majoritairement végétarien sans chercher à lui imposer, seulement en lui expliquant les choses ? Je pourrais faire ceci aussi mais je crois que ça me déprimerait trop qu’il refuse d’entendre la vérité, qu’il refuse de se repositionner… Même si au bout de plusieurs années ça peut arriver…

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  6. Je suis choquée.
    Pas par le fait que tu sois végane et que tu aies décide de ne pas vivre auprès de carnistes, ça je l’entends complètement. Chacun fait ce qu’il veut et encore heureux.
    Je suis choquée par tes comparaisons. A ce que je sache, tu ne risques pas ta vie en étant végane auprès de carnistes, alors qu’avec des racistes, des homophobes et des misogynes, si. Du coup, on aimerait bien un poil moins d’indécence par ici.

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    1. Un vegan ne risque pas sa vie certes, mais il y a des millions de vies d’animaux en jeu 🙂 Et c’est tout aussi grave. En plus le fait de s’inquiéter du sort et de la condition de vie des animaux montre bien que la personne est nettement + ouverte ainsi que pour l’égalité « totale » :

      > tu t’inquiètes et défends une espèce différente de la tienne donc c’est bien la preuve que tu vois + loin et que tu es pour le bien être de tous les animaux (humains et non humains).

      Chacun fait ce qu’il veut et encore heureux. > Pas quand « faire ce que l’on veut » vient empiéter sur le terrain de l’autre 🙂 Ça vaut pour le carnisme, l’homophobie, le racisme, l’islamophobie etc…

      Pour en revenir à la comparaison sinon (vu que je suis parti trop loin et que j’ai vachement détourné le sujet), elle peut certes être maladroite et vexer, mais elle n’est là en aucun cas pour « rabaisser » un mal, mais pour bien montrer que le mal ne s’arrête pas qu’au petit homme.

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    2. MMM… En fait je ne cherchais pas vraiment à comparer les situations, mais à montrer la logique d’une chose à travers d’autres situations…

      Mais techniquement, « ici » c’est mon blog, mon espace. Tu as en effet le droit de penser que cette façon de faire pour démontrer la logique de ne pas vouloir vivre avec un.e carniste te semble indécente, mais comme c’est mon blog, je décide de ce que je veux y mettre. Personnellement je ne trouve pas mon approche indécente.

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    3. Nous ne sommes pas les défenseurs des animaux, nous SOMMES les animaux qui se défendent.

      Et par conséquent, non, ça n’a rien d’indécent.

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  7. Pour ma part, je te remercie pour ton billet, que je trouve très juste 🙂
    Je pense effectivement que j’aurais du mal à faire ma vie avec un non-végane, à moins qu’il soit intéressé par la question et qu’il s’oriente sur cette voie.
    J’ai eu de la chance, mon homme est devenu végane très peu de temps après moi, et de par lui-même, je n’ai jamais eu à lui faire de remarques à ce sujet, nous étions tout simplement sur la même longueur d’ondes.
    J’avoue qu’aujourd’hui, même les repas en famille sont gênants pour moi (miam, le bon cadavre de poulet qu’on décortique sous mes yeux……). Donc vivre avec un carniste « convaincu »… Je crois que ça me rendrait malheureuse au quotidien, en fait. Là où lui verrait de la nourriture, je verrai toujours une vie sacrifiée.
    C’est dommage que ta meilleure amie ne le comprenne pas, j’espère que son point de vue évoluera sur le sujet 😉 je me demande si ce n’est pas parce qu’elle et les « gens choqués » se sentent concernés, comme si tu les rabaissais indirectement en disant ça ?

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    1. Merci Coralie, ça fait plaisir d’avoir quelqu’un qui comprenne aussi bien ce que je veux dire. C’est exactement comme tu le dis, voir ma famille manger du poulet (comme il y a juste 2h), alors qu’eux ne voient qu’un plat, moi je vois une victime, le corps d’un animal, la peau, la chair et les os d’un être vivant et sentient. Et comment expliquer que ça nous fait du mal de voir ça ? J’ai dû prendre sur moi pour ne pas sortir de table, ne pas dire « l’odeur et la vue me dégoûte », pour ne pas qu’ils me traitent d’extrêmiste. Devoir faire des efforts au quotidien avec mon/a partenaire, pour qu’iel puisse manger son bout de viande « tranquille », ce serait trop me demander. Tu as de la chance que ton homme t’ait suivi juste après, c’est chouette d’avoir trouvé quelqu’un qui est accordé sur la même tonalité que toi 🙂

      Pour mon amie, tout comme les autres carnistes, oui, je pense que c’est parce qu’ils pensent à eux-mêmes, avant de penser à l’ensemble des carnistes et qu’en effet, ils se sentent rabaissés. En fait je pense qu’il faudrait que je lui parle de ceci, pour savoir comment elle le vit.

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  8. 100% d’accord avec toi! On peu avoir des amis carnistes, de collègues au boulot carnistes, et en general, on peut parler tranquilement avec des carnistes (je viens de découvrir ce mot dans ton blog, j’adore! MDR), mais moi, quand j’arrive chez moi, je veux pas de viande dans mon frigo, je veux pas de peau ou cuir sur les meubles du salon, je veux pas avoir le stress de savoir qu’il y aura un moment où quelqu’un me jugera. Chez moi je veux être tranquil.

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  9. Moi, je suis devenue végétarienne (transition végane) alors que j’étais avec chéri. Lui adorait la viande et au début de notre relation, impossible pour lui de se nourrir s’il n’avait pas de viande ! Et bien sûr, à toutes les sauces. Pour autant, il n’y avait pas de tension, je respectais son choix, il respectait le mien, et comme j’étais carniste avant d’être végane, ben forcément, ça ne me dérangeait pas de partager les mêmes ustencils de cuisine que lui.
    Au fur et à mesure, il a réduit sa consommation de viande à tel point que lorsqu’il /nous sommes seuls, la viande n’est pas présente du tout ! Il lui arrive parfois de ne pas manger de viande pendant 1 ou 2 mois. Pour lui, ce n’est plus une nécéssité et encore moins une envie. Par contre, difficile pour lui de manger sans viande lorsqu’il invite des amis, mais ça viendra !

    Ce que je veux dire, c’est que vivre avec son opposé n’est pas impossible si chacun se respecte. 🙂

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    1. Je suis plutôt d’accord avec toi. Je respecterai évidemment et sans doute la personne avec qui je serai en couple, mais cela ne veut pas dire que je respecterai son choix de continuer à manger des poa.

      C’est sans doute possible pour toi et d’autres personnes, mais moi je ne sais pas si je pourrais vivre avec quelqu’un qui ne respecte pas les animaux :/

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  10. Quasiment tous les commentaires que je lis ici ne concernent que des « projets » de vivre avec ou non un omnivore, je ne suis pas du tout dans ce cadre-là.
    Non, nous ne sommes pas dans le projet, mais déjà presque septuagénaires, vie commune depuis 30 ans, jusque là tous deux omnivores conscients (bio, locavore, potager…).
    Seulement, ma compagne est subitement devenue végane depuis plusieurs mois, sous l’influence d’une amie.
    Au préalable, je tiens à dire que je partage les idées de compassion pour la vie et de souci pour l’écologie de la planète, je suis membre de CIWF.
    Seulement, c’est un séisme qui s’est abattu chez nous.
    Maintenant, par exemple, nous ne partageons plus nos repas, sauf si je mange la même chose qu’elle, car la simple vue d’un morceau de fromage dans mon assiette, ou l’odeur d’une grillade, lui inspire l’horreur.
    Ma compagne est devenue une personne étrange, pour ne pas dire étrangère, qui ne pense plus, ne parle plus, n’agit plus… que comme une militante, cherchant à tout moment à grignoter mon espace mental pour tenter de me faire changer d’avis, et me convertir à sa révélation.
    Pour ma part, je trouve particulièrement scandaleux que le discours vegan soit « à sens unique » dans tous les sens de l’expression : il n’y a qu’une vérité, c’est le véganisme, toutes les autres opinions sont de la cruauté ou de l’égarement, et dans notre cas particulier de couple, c’est à moi à faire la totalité du chemin vers elle, et non à nous deux de gérer à égalité une relation respectueuse de la liberté de penser et d’agir de l’autre.
    Je suis désolé, mais ce qui se passe chez nous, c’est l’irruption d’un comportement sectaire.
    Vous comprendrez donc que je ne dis pas merci au véganisme…

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  11. Que voulez vous que je vous réponde…

    Le véganisme, une vérité, oui, mais seulement vis à vis des animaux. C’est VRAI que les animaux souffrent pour notre plaisir, notre confort, notre loisir, et c’est VRAI que nous n’avons pas besoin de les faire souffrir. Est ce que vous considérez que ces faits ne sont pas une vérité ? Qu’est ce qui vous ennuie dans le fait de savoir que tout ce que prône le véganisme est une vérité « absolue » défendant les êtres vivants ?

    Oui, tous les autres chemins sont de la cruauté, BIEN SÛR que votre compagne a raison. Vous voulez manger juste un steak par semaine ? Cool, je suis certaine que la vache sera soulagée d’apprendre cela. Vous voulez devenir végétarien pour faire la moitié du chemin vers votre compagne ? Chouette, cela fera plaisir aux millions de vaches qui sont imprégnées de manière violente, dont les veaux sont volés dès la naissance et jetés à la poubelle, et qui continueront de voir ce processus se répéter pendant environ 8 ans, jusqu’à ce qu’elles ne « produisent » plus assez de lait pour être rentables et doivent elles aussi passer sous le couteau. Nul doute que les poules et les poussins mâles qui meurent dès la naissance vous remercieront également. Végétalien ? Ok, donc vous êtes d’accord pour continuer à financer les actes de maltraitance envers les animaux dans les zoos, les cirques, les aquariums, les foires, etc. ainsi que pour l’utilisation des animaux dans l’industrie des cosmétiques, de l’habillage, des tests sur animaux, etc. Non, il n’y a qu’une seule solution, le véganisme.

    Si vous n’êtes pas végane, vous acceptez de continuer à participer au massacre des animaux. Qu’est ce qui est compliqué à comprendre là dedans ? Votre compagne a raison, et au lieu de vous braquer en pensant qu’elle est devenue un légume qui suit le gourou d’une secte, vous devriez peut être vous informer davantage sur l’exploitation animale.

    En ce qui concerne le fait de devoir partager les mêmes plats qu’elle, c’est normal non ? Elle voit un animal mort à la place d’un morceau de grillade, elle voit une vache exploitée jusqu’à la mort à la place d’un morceau de fromage, elle voit des sécrétions à la place d’un oeuf. Et vous vous plaignez de devoir manger pareil qu’elle ? Et si vous vous mettiez à sa place ? Est ce que vous n’arrivez donc vraiment pas à comprendre que steak = animal mort ?

    Finalement, si vous êtes autant concerné par l’écologie et l’environnement que vous le dites, vous devriez déjà être végane.

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  12. Merci pour votre réponse, vous m’apportez là sur un plateau tous les arguments auxquels je m’attendais, hélas, après la lecture de votre blog, qui porte bien son nom, même au premier degré.
    Il se confirme qu’il n’y a pire zélote qu’un nouveau converti, pressé de brûler ses vaisseaux pour ne pas risquer de faire machine arrière.
    Je m’exprimais sans haine, exposant notre situation avec franchise, pensant qu’un dialogue pouvait s’amorcer… eh bien non, vous confirmez textuellement que « il n’y a qu’une seule solution, le véganisme » et que « Si vous n’êtes pas végane, vous acceptez de continuer à participer au massacre des animaux »…
    Apparemment, vous n’avez pas lu et ne comptez pas appliquer les préceptes d’un de vos mentors, je veux parler de Tobias Leenaert, qui, lui, s’exprime avec un peu plus de finesse sur les moyens de diffuser vos messages.
    Que voulez-vous que je vous dise à mon tour, pour conclure ?
    Après tout, ce blog vous appartient, je vous le laisse et m’éclipse bien volontiers, tout en vous encourageant à persévérer, car votre outrance est le meilleur argument, au fond, pour détourner de votre mouvement toutes les personnes de bonne volonté…

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    1. A vrai dire j’avais hésité entre ne pas vous répondre, vous répondre un « lol, GLHF » ou bien vous répondre de manière sensée, mais je vois que vous êtes tellement braqué sur vos positions que pour vous, même les arguments les plus simples (aka souffrance animale, catastrophe écologique, etc.) ne signifient rien. Je n’ai pas répondu avec haine, ni avec violence, mais avec intelligence. J’ai exposé ce qui compte pour moi, pour les véganes, et vous ne voulez rien entendre.

      Je ne connais pas Tobias Leenaert, mais je n’ai pas à avoir le même discours que lui : peu de véganes ont les mêmes visions du véganisme, et nous n’avons pas tous les mêmes expériences de vie.

      En fait, la meilleure solution serait que vous deveniez végane et qu’ensuite, vous nous disiez comment faire pour que plus de gens le deviennent également. Parce que oui, c’est facile de critiquer, de dire que nous sommes violents, agressifs, haineux, mais, et si vous vous mettiez à notre place ? Vivre dans une société qui se sert de l’animal comme d’un objet, est ce que vous aussi vous seriez calme ? Pas en colère ? Pas énervé contre les gens qui racontent n’importe quoi pour ne pas juste avouer qu’ils aiment le goût de la viande ?

      S’il est vrai que j’ai détourné plusieurs personnes à cause de mon discours, j’en ai également fait réfléchir beaucoup ; parmi mes amis, plus d’une dizaine sont devenus végétariens, et parmi ceux qui étaient déjà végétariens, il y a maintenant des véganes. Et ces mêmes amis qui étaient aveugles comme vous hier, qui sont véganes aujourd’hui, ont réussi à faire ouvrir les yeux à leurs amis, qui à leur tour sont devenus végétariens ou véganes. Donc oui, il y a des personnes que j’ai détourné de la cause animale (« oulala, les pauvres, une méchante végane leur a dit des choses qu’ils ne voulaient pas entendre, du coup pour la punir, ils vont continuer de manger de la viande et ce sera bien fait pour elle ! ») mais il y en a d’autres qui ont su s’arrêter. Se poser, réfléchir, lire des articles, se questionner, en apprendre davantage avec des études sur la nutrition, puis se remettre en question et enfin, évoluer vers une autre façon de penser. Et c’est arrivé parce que je partage toutes sortes d’articles et que j’en parle tout le temps. Sans doute que ces personnes le seraient devenues un jour si je n’avais pas été sur leur chemin, peut être qu’elles avaient déjà une graine de doute plantée en elles, mais grâce au contenu que je partage, elles sont arrivées au constat plus vite que si je n’avais pas été là.

      Alors c’est bien beau de venir se plaindre sur mon blog, mais à quoi vous attendiez vous ? Que je vous prenne par la main et que je vous dise qu’en effet, les véganes sont des méchants qui ont lobotomisé votre femme ?

      C’est triste, à votre âge, d’être aussi borné alors que vous avez toutes les informations à portée de clic.

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  13. Hello,
    Je découvre ton site suite à la sortie du premier numéro de LTTP.
    Tout d’abord bravo, ton travail est superbe et mérite d’être connu.

    Pour recentrer sur le sujet de ce message, végétarien depuis plusieurs années, je n’ai jamais eu à partager ma vie sentimentale avec une carniste, en revanche j’ai du cohabiter avec des carnistes.
    Ma transition au végétarisme à été relativement lente, je n’ai plus cuisiné de viande pendant plusieurs années chez moi en continuant à consommer ce qu’on me servait en dehors. Une attitude qui me pesait énormément. C’est lorsque j’ai définitivement décidé d’arrêter de manger des animaux que j’ai commencé à me rendre compte de la problématique sociale que cela allait engendrer. Beaucoup de mes amis proches à ce moment là n’ont toujours pas compris mon choix.
    Maintenant, j’ai presque atteint ma transition au véganisme. Transition qui risque de nettoyer un peu plus mon cercle d’amis malheureusement. Mais soit, je pars du principe que si les modes de vie (ou de pensée) de deux personnes s’éloignent trop, alors elles n’ont plus vraiment de raisons de partager quoi que ce soit.

    Du coup, je te rejoins parfaitement, je ne m’imagine pas vivre avec une spéciste, pas plus qu’avec une raciste ou une homophobe, mais c’est une réflexion relativement simple. Déjà on risque moins de se retrouver proche d’une personne qui n’a pas les mêmes centres d’intérêts, et on risque moins de chercher à s’en rapprocher.
    Par contre je comprends parfaitement la problématique de PHIL, « perdre » quelqu’un après 30 ans de vie commune et de points de vue convergents est déroutant. Malgré le fait que cette personne soit sûrement un peu trop coincé dans ses habitudes, il est délicat de juger de la vitesse à laquelle sa mentalité doit changer. Quand je compare avec la vitesse à laquelle j’ai réussi à comprendre le véganisme, de quel droit je devrais imposer à quelqu’un une durée de réflexion nulle.

    J’ai beaucoup apprécié l’article de La Carotte Masquée dans le premier LTTP, sur le débat zen. Je pense que, moi le premier, les vegans doivent absolument faire la part des choses pour pouvoir entrer en contact avec les non-vegans. Simplement car seuls nous ne solutionnerons aucun problème. C’est une des remarques que je rencontre souvent : « Mais si j’arrête de manger de la viande tout seul, ça ne changera presque rien à la condition animale. », dissonance cognitive et mauvaise foi, mais si mon but (et ça l’est) est l’amélioration de la condition animale, la réflexion n’est pas fausse. Je ne peux pas me complaire dans le véganisme, je dois absolument tout faire pour modifier le point de vue de mon entourage, mais cela se fera à la vitesse de mon interlocuteur, pas à la mienne.
    Il n’existe pas de solution toute faite pour faire germer la graine chez toutes les personnes, certaines ont besoin de documentaires chocs (Earthlings), d’autres ont besoin de temps, d’autres encore de répétitions. Certains ont même besoin de tout en même temps, mais la seule chose qu’il m’importe maintenant est de réussir ouvrir un début de réflexion chez les personnes que je rencontre.

    Bref, je m’égare, sûrement dû au manque de discussions que je peux avoir sur le sujet dans ma vie de tous les jours. PHIL a surement besoin de temps et sa situation est sûrement beaucoup plus délicate à gérer que le problème que tu soulèves : Il est plus simple de ne pas se mettre avec quelqu’un que de se rendre compte que nos chemins se séparent après de longues années d’entente.

    Merci pour le travail que tu fais ici, je peux rajouter un flux à mon agrégateur 😀

    P.S.: La demande en mariage, faut la faire où?

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    1. Merci de ton commentaire, Raghnarok 🙂 Est ce que ton pseudo a un rapport avec le jeu vidéo ?

      Sur le papier, je suis d’accord avec toi, il faut laisser les gens évoluer vers le véganisme. Je suis d’avis qu’il ne faut pas les forcer, qu’il ne faut pas les agresser pour qu’ils changent LA MAINTENANT TOUT DE SUITE PARCE QUE CELA URGE. Je suis toujours présente quand quelqu’un dans mon entourage a une question sur l’utilisation des oeufs, du lait, des animaux dans les cirques, etc. Je réponds et j’explique calmement ce qu’il se passe.

      Mais j’ai un peu plus de mal à employer cette douceur sur mon blog ainsi que sur la Timeline de mon facebook. D’ailleurs, j’ai revu récemment mon frère, que je n’avais pas vu depuis plus d’un an, et il m’a avoué qu’il avait appréhendé mon séjour chez lui, tout simplement parce qu’il pensait que j’étais fermée d’esprit et critiquais à tout va les carnistes (ce que ma TL de FB lui laissait penser). Il m’a dit qu’il avait été agréablement surpris de découvrir que j’étais restée la même, que je n’haussais pas la voix lors des débats, que j’écoutais puis que j’argumentais.

      C’est plus dur de garder son calme en ligne… Quand j’ai des commentaires comme celui de Phil, ça m’énerve. Je ne connais pas la personne qui est en face, c’est vrai. Je pourrais ne pas répondre, mais je trouve que ça ferme plus le débat que répondre quelque chose que la personne en face n’aime pas, donc j’essaie de répondre et d’expliquer sans être trop « méchante ». Des fois ça passe, des fois non, tant pis hein o/

      Mais sinon, je suis d’accord sur le fait que nous avons tous besoin de prendre du temps (bon pas trop quand même). Nous n’avons pas les mêmes conditions de vie, pas les mêmes expériences, pas les mêmes ressentiments… J’admire beaucoup mes amis véganes qui le sont devenus du jour au lendemain et qui n’ont jamais flanché. Moi j’ai mis 1 an pour être végane, et j’ai flanché plusieurs fois. Alors quand je pense à ça, qui je suis, moi, pour critiquer ceux qui mettent le double de temps que moi pour le devenir, mais qui malgré tout, essaient ? C’est déjà ça, c’est déjà un pas en avant.

      Il y a quelques mois, je ne pensais pas ainsi. J’étais pleine de jugement envers les végétariens et les végétaliens, tous ceux qui n’allaient pas jusqu’au bout de leurs démarches. C’était le début de ma transition, j’étais pleine de rancoeur pour tout le monde, et particulièrement envers les véganes qui me jugeaient pour avoir une transition longue. Et puis j’ai réfléchi, j’ai beaucoup parlé de tout ça avec mon entourage végétarien et végane. Maintenant, j’essaie de ne plus porter de jugement. On est ensemble, c’est déjà ça.

      Philippe, si tu lis ceci, je suis d’accord, c’est vrai que ça doit être bien plus compliqué et difficile quand on vit depuis des dizaines d’années avec quelqu’un, et ce dernier subit un lourd changement. Mais c’est la vie, si la relation vaut le coup, faut surmonter tout cela. (et peut être aller dans le sens de celui qui souffre le plus ?) (ok jme tais :v)

      Pour la demande, il me faut ta carte d’identité sur Dofus, je ne prends en considération que les PGM qui ont à leur compte plus de 500M de kamas (a)

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      1. Éhéh, non rien à voir avec le jeux…

        Je comprends parfaitement ton point de vue, il m’est très difficile de laisser dire une personne « C’est mon choix, toi tu manges pas de viande, moi j’en mange, chacun fait comme il veut » car dans mon cas ma décision n’implique que moi alors que dans son cas il y a un (des) autre être vivant qui souffre. Je suis du genre à m’emporter suite à ce type de remarques. au même titre que mes amis qui partent un week-end à Londres ou une semaine au Canada, ça me dépasse qu’on puisse en avoir rien à foutre à ce point du monde qu’on va laisser à nos enfants (et ils sont en age d’en avoir, des enfants). Mais malgré mes réactions, je sais que ce n’est pas la bonne solution si je veux faire changer les mentalités.
        J’adore ce que fait Jihem Doe, mais je suis pas certain que la majorité des carnistes soient réceptifs à ses propos, malheureusement. On a tendance à se renfermer si l’attaque est trop violente.

        Phil, as-tu regardé les films « Cowspiracy » et « Earthlings »? Si non, je pense qu’il faut absolument les voir pour tenter de comprendre ce que nous et ta compagne avons en tête, et le faire avant de revoir un conseiller conjugal. Il faut que tu comprennes que là où tu vois un bon steak de veau, elle voit un enfant. Là où tu vois une bonne omelette, elle voit des milliers de poussins mâles broyés vivants (ça c’est les chanceux). C’est malheureusement à toi de faire l’effort de la comprendre, elle elle connaît ton mode de vie, elle l’a vécu pendant 60 (70?) ans, elle a simplement ouvert les yeux sur le monde, essaie d’en faire autant et ta vie n’en sera que meilleure.
        Étant souvent derrière les fourneaux, je peux t’assurer qu’il est bien plus enrichissant de faire à manger végétalien, tout le monde peut en profiter, quelque soit les meurs et religions. Ma famille n’est ni végan, ni même végétarienne, mais elle apprécie de manger végan.
        Bonne chance pour tout ça et essaie de comprendre la réflexion de ton épouse, qui n’a rien d’une réflexion sectaire vendue par un gourou.

        Je joue pas à Dofus, je passe trop de temps sur Path of Exile 😀

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  14. Oui, je continue à lire…

    Vous dites « quand ce dernier subit un lourd changement… ». Ce n’est pas tout à fait exact. Ma compagne n’a pas subi (comme une maladie, un accident…), elle a choisi consciemment de changer, jusque là je n’ai rien à dire, mais de plus, elle m’impose son changement, dans ma propre existence, comme si mon libre arbitre était tout simplement nié.

    Voilà, entre autre, pourquoi nous sommes maintenant en thérapie de couple. Lors de la dernière rencontre en vue de trouver un terrain de conciliation, la thérapeute a été un peu gênée de l’entendre que le véganisme à la maison était un point définitivement non négociable, point barre.

    Je devine comment cela va se terminer, dommage, vraiment dommage…

    Et merci, Raghnarok, pour avoir essayé de vous mettre à ma place.

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  15. Penser vegan c’est pour respecter la vie des animaux. Cependant ce n’est pas normale puisque la majorité des occidentaux pense le contraire. Tant que les vegan constitueront une minorité social, tous ce qu’ils feront sera catégorisé comme marginal.

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  16. Bonjour!
    Je comprends carrément que tu n’ai pas envie de vivre avec un.e carniste, et je pense que ta comparaison aurait été plus juste si tu avais dit que TU ne souhaitais vivre ni avec un.e sexiste, un.e raciste, un.e homophobe. Les végans n’étant pas les victimes du specisme…

    Après je comprends carrément ton opinion, moi même je ne pense pas vouloir sortir avec une personne qui opresse, sait qu’elle le fait et n’est pas prêt à se remettre en question.
    Peut être un jour trouvera tu quelqu’un qui te plait beaucoup et ça sera a toi de correctement lui expliquer! 😀

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  17. Je comprends ton point de vue et perso je pourrais pas sortir avec une personne qui comprend pas mes idées (très) antivalidistes, et j’ai aussi ce besoin d’être sur la même longueur d’onde.

    Après j’ai un petit bémol sur la comparaison avec sortir avec une personne raciste, sexiste ou homophobe. Déjà l’enjeu sera pas le même.

    Par exemple si je sors avec un.e validiste ça veut dire que cette personne ne me respecte pas MOI et les gens comme moi, nos besoins, et ce qu’on est en tant que personnes, alors que sortir avec une personne carniste et qui est convaincue de son carnisme ça implique certes une grosse divergence de valeurs (et j’aurais du mal) mais pas le même potentiel de violence et de manque de respect de moi comme personne.

    Ensuite pour le meilleur (parfois : ça amène la personne oppressive à changer) et pour le pire (surtout) c’est imaginable de voir une personne noire / arabe / asiatique / juive etc sortir avec un.e raciste, ou une personne bi sortir avec une personne biphobe, pour plein de raisons. Les comportements phobes et istes sont assez insidieux en général. Certaines personnes s’habituent à accepter n’importe quoi par manque d’estime de soi ou de confiance en soi, pour ne pas être seules…

    Et puis il y a les gens qui sortent EXPRÈS avec une personne d’une minorité et prétendent les « aimer » mais pour des raisons de merde fétichisantes et exotisantes… Et qui ont l’air moins pires que les racistes / sexistes / autres istes et phobes plus classiques parce que en apparence ils ont un discours favorable et « sympa »…

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